photo: Jules Stallaerts
Juan Avila (1978) was born in Colombia
He moved to the United States in the 90's
He currently lives and works in Ghent, Belgium.
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Most of my work starts from the observation and reinterpretation of nature and my surroundings.
I aim to create a mental, and physical space where I explore time, memory, emotions , materiality and the imaginary; The canvas becomes a ludic scenario where anything is possible.
I am interested in the process of indeterminacy in painting, the exploration of pure color and its expressive properties.
My work is focused in the tension between
substance and phenomenon, between essence and appearance ; painting is always a process of starting over.
These paintings and drawings are based on the exploration of a pulse in my unconscious mind.
A rhythmic beat transformed into inner and outer images. I delve in this duality to bridge a dialogue between this two worlds and a visualization of my own aesthetic emerges. The finished work is not a concrete idea but the outcome of a process;
I want to make painting relevant as an act.
Juan Avila
Dans la mer de la conscience, des passages infinis ne répondant ni à l'espace, ni au temps sont traversés et vécus comme des existences en elles-memes. Alternant avec un pouls de logiques absolument autonomes, l'extérieur, n'a pas de juridiction.
Les océans et les montagnes peuvent changer de position, et ce qui est
connu dans le monde environnant comme le haut et le bas, dans ce vaste
univers, ne signifie plus rien. La vérité est que si ce n'était pas grace à cette merveilleuse discipline appelée Art, nous n'aurions pas aucune idée de
ce qu'est ce monde. C'est sans doute, le meilleur outil pour explorer
l'inconnu et le périssable, qui font partis à chaque instant de notre réalité
intérieure.
Parce que nous vivons dans cette ambivalence, 24 heures sur 24 etque 99%
de ces moments se déroulent sous nos yeux comme des cascades d'eau. L'art,
et seulement l'art, sera la petite jarre que nous aurons pour capturer quelque
chose de cette vaste source. Ainsi, nous apprécions aujourd'hui ces tableaux qui,
en tant que photogrammes psychiques, nous sont présentés comme héritiers
de la tradition des arts et de la fatigue de ceux qui les vivent et les partagent.
Juan Avila est né dans un endroit chaud, une sorte de jungle, entouré de frontières
naturelles qui lui ont dit combien il était petit; làbas, on ne peut ignorer la
montagne, la rivière ou la jungle. La vie est tissée avec la mort, le ciel crie aux
oiseaux multicolores et la terre est mangée à chaque pas. Même si Juan a
seulement vécu dans ce paradis perdu de l'Amérique du Sud durant son enfance, pour ensuite
migrer vers les terres du nord, où vivent les géants. Le centre de sa conscience est
sillonné d'encres, d'odeurs et de températures qu'il ne goûterait plus jamais, mais
qu'il a néanmoins gravé dans les matrices de sa conscience. Lorsqu'on peint
une toile, ce ne sont pas seulement les couleurs ou les formes qui doivent être
considérées comme des panneaux de signalisation points de repère, mais ce sont tous les sens qui sont convoqués. Je doute fort qu'il y ait ou qu'il existe un peintre qui ne se contente seulement des
apparences formelles de son œuvre. Parfois, il est possible de peindre une odeur ou un son, ce
n'est pas toujours l'œil qui est le protagoniste principal; souvent,
il n'est qu'un complice, un employé mal payé qui doit par décret
remplir ses fonctions, souvent au risque d'échouer dans son anonymat.
Quand le peintre entre dans ces terres inconnues, il est celui qui les vit le
mieux, en gardant l'illusion naïve que l'autre pourra l'expérimenter comme lui.
Pour cette raison, chaque fois que nous sommes confrontés à une œuvre d'art,
nous sommes face à une aventure qui est une invitation au silence teinté d'échos
millénaires, et qui, parce qu'elle nous appartient à tous, n'appartient qu'à un seul
pour être vue comme une brève intimité. Ainsi, un artiste honnête sait qu'argumenter,
c'est se tromper lui-même, en reconnaissant dans le silence et la contemplation,
des complices délirants.
Edgar del Canto
Artist
Dans la mer de la conscience, des passages infinis ne répondant ni à l'espace, ni au temps sont traversés et vécus comme des existences en elles-memes. Alternant avec un pouls de logiques absolument autonomes, l'extérieur, n'a pas de juridiction.
Les océans et les montagnes peuvent changer de position, et ce qui est
connu dans le monde environnant comme le haut et le bas, dans ce vaste
univers, ne signifie plus rien. La vérité est que si ce n'était pas grace à cette merveilleuse discipline appelée Art, nous n'aurions pas aucune idée de
ce qu'est ce monde. C'est sans doute, le meilleur outil pour explorer
l'inconnu et le périssable, qui font partis à chaque instant de notre réalité
intérieure.
Parce que nous vivons dans cette ambivalence, 24 heures sur 24 etque 99%
de ces moments se déroulent sous nos yeux comme des cascades d'eau. L'art,
et seulement l'art, sera la petite jarre que nous aurons pour capturer quelque
chose de cette vaste source. Ainsi, nous apprécions aujourd'hui ces tableaux qui,
en tant que photogrammes psychiques, nous sont présentés comme héritiers
de la tradition des arts et de la fatigue de ceux qui les vivent et les partagent.
Juan Avila est né dans un endroit chaud, une sorte de jungle, entouré de frontières
naturelles qui lui ont dit combien il était petit; làbas, on ne peut ignorer la
montagne, la rivière ou la jungle. La vie est tissée avec la mort, le ciel crie aux
oiseaux multicolores et la terre est mangée à chaque pas. Même si Juan a
seulement vécu dans ce paradis perdu de l'Amérique du Sud durant son enfance, pour ensuite
migrer vers les terres du nord, où vivent les géants. Le centre de sa conscience est
sillonné d'encres, d'odeurs et de températures qu'il ne goûterait plus jamais, mais
qu'il a néanmoins gravé dans les matrices de sa conscience. Lorsqu'on peint
une toile, ce ne sont pas seulement les couleurs ou les formes qui doivent être
considérées comme des panneaux de signalisation points de repère, mais ce sont tous les sens qui sont convoqués. Je doute fort qu'il y ait ou qu'il existe un peintre qui ne se contente seulement des
apparences formelles de son œuvre. Parfois, il est possible de peindre une odeur ou un son, ce
n'est pas toujours l'œil qui est le protagoniste principal; souvent,
il n'est qu'un complice, un employé mal payé qui doit par décret
remplir ses fonctions, souvent au risque d'échouer dans son anonymat.
Quand le peintre entre dans ces terres inconnues, il est celui qui les vit le
mieux, en gardant l'illusion naïve que l'autre pourra l'expérimenter comme lui.
Pour cette raison, chaque fois que nous sommes confrontés à une œuvre d'art,
nous sommes face à une aventure qui est une invitation au silence teinté d'échos
millénaires, et qui, parce qu'elle nous appartient à tous, n'appartient qu'à un seul
pour être vue comme une brève intimité. Ainsi, un artiste honnête sait qu'argumenter,
c'est se tromper lui-même, en reconnaissant dans le silence et la contemplation,
des complices délirants.
Edgar del Canto
Artist
Edgar del Canto
Artist